À l'exception du premier, sobrement baptisé Oric 1, les différents modèles d'Oric qui furent fabriqués se distinguent par leur apparence élégante, à la robe noire et rouge et, pour le dernier judicieusement nommé Telestrat, par ses fonctions télématiques avancées. Ils sont :
- — l’Oric 1 (1983 : premier modèle à la robe blanche et aux touches type «clavier de calculatrice», il était équipé de 16 Ko ou 48 Ko de RAM* et connu pour son manque de fiabilité dans la lecture des cassettes),
- — l’Oric Atmos (dévoilé au public en janvier 1984 à Birmingham[1]) : version relookée, également équipée de 16 ou 48 Ko de RAM (seulement de 48 Ko en France*) et d’un meilleur clavier, aux interfaces améliorées, qui devait mieux pouvoir rivaliser avec le ZX Spectrum et l’Acorn BBC ; Même s’il fut distribué dans les pays de l’est (plus précisément en république Tchèque) sous le nom de Nova 64, les ventes de l’Oric Atmos (120 000 unités*) ne dépassèrent pas celles de l’Oric 1 (210 000 unités*). Contrairement au modèle précédent, l’Atmos disposa à sa sortie d’un lecteur de disquettes au format Hitachi (3). Une imprimante, la MCP-40 déjà disponible avec l’Oric 1*, fut rhabillée en rouge et noir pour s’harmoniser au nouveau modèle.
- —et enfin, le Telestrat (1986 : entièrement produit par Eureka à partir du projet Stratos (1984) de Tangerine —qui n’avait jamais vu le jour—, le Telestrat offrait 176 Ko de RAM adressée avec une orientation résolument plus professionnelle et des fonctions télématiques).
En 1985, la société française importatrice Eureka Informatique, qui avait assis sa notoriété auprès des premiers utilisateurs grâce à ses publicités à pleine page dans l'hebdomadaire Hebdogiciel, racheta la marque. Les Oric disparurent avec la fin des micro-ordinateurs 8 bits...
(*) Nous remercions Godefroy Troude de nous avoir communiqué ces informations : elles ont permis de corriger cette notice.
Références
- «Oric, the story so far», par Jonathan Haworth (en Anglais) sur le site du Grenier informatique (www.le-grenier-informatique.fr)