Années 1980 (page 16)

Dans la série « Les best-sellers de l'informatique », ce livre de 192 pages présente, avec des captures d'écran, les meilleurs utilitaires disponibles pour Apple Macintosh 128 / 512 / Plus / SE à la fin de l'année 1989, portant notamment sur la récupération et la conversion de fichiers, l'organisation des disques durs, et la communication avec Apple II et DOS.

Une cassette de programmes de jeux pour ZX 81 avec extension de mémoire vive 16K : ces derniers sont issus du livre du même nom et comprennent : un Rubik's Cube (CUBE), un casse-briques (BRIQUES), et un labyrinthe (LABYRINTHE). Le temps de chargement est de quelques minutes par programme.

Premier moniteur couleur RGB fabriqué en Corée et commercialisé par Atari Inc. pour ses ordinateurs ST et STf (il est également compatible STe) : de deuxième main, celui-ci est sauf erreur un modèle Samsung. Pourvu d'un tube cathodique de 12’’ de diagonale, d'une entrée RGB avec connecteur au format DIN (spécifique Atari ST) et d'une alimentation 230 V intégrée, il intègre son propre câble vidéo.

Forbidden Forest a été conçu et écrit par Paul Norman et édité par Cosmi Corporation sur Commodore 64 et ordinateurs familiaux Atari en 1983. Dans ce jeu, le joueur contrôle un archer armé d’un arc et limité à quatre carquois de flèches par niveau. L’objectif est d’explorer une forêt en y éliminant différentes créatures maléfiques, telles que des araignées géantes, des abeilles, grenouilles, dragons, sorciers ou serpents, pour parvenir jusqu’à l’ennemi ultime qui n’est autre que Demogorgon. Le jeu offre quatre niveaux de difficulté, ce qui détermine le nombre et la vitesse des monstres. Un des jeux vidéos les plus anciens qui utilisent le sang dans ses animations, Forbidden Forest s’est aussi illustré par son ambiance, renforcée par une musique envoûtante et omniprésente.

Le Light Phaser de Sega, comme le zapper de Nintendo, est un contrôleur à visée optique (entendez, un périphérique de pointage qui permet de viser l’écran, tout particulièrement adapté aux jeux de tir). En forme d’arme futuriste, il est en fait inspiré du pistolet Zillion (de la série animée japonaise du même nom). Plus lourd et plus précis que son équivalent chez Nintendo, le contrôleur de Sega bénéficia au total de 13 titres dédiés et fut parfois commercialisé avec la console Master System.

Interface Sinclair ZX Interface 1 pour ordinateurs ZX Spectrum et ZX Spectrum+ ; celle-ci est la première extension de Sinclair pour son ordinateur 8 bits : elle ajoute à ce dernier une interface RS232 (servant à connecter notamment une imprimante), un connecteur et l’interface idoine pour gérer 1-8 microdrives Sinclair ou compatibles (ZX Microdrives), ainsi qu’un port et l’interface idoine servant à relier 2-64 ZX Spectrum en réseau (ZX Net Sockets, au format jack).

Tableur développé à l’origine pour les ordinateurs Atari 8 bits, SynCalc (1983) s’est imposé notamment grâce à ses menus contextuels comme le standard du genre sur cette plateforme. Une nouvelle version a vu le jour en 1985, celle-ci exploitant jusqu’à 128 K de RAM (compatible Atari 600, 800, 800 XL et XE) et disponible également pour Commodore 64 / 128. Sur Atari, 48 K de RAM sont nécessaires au minimum.

Quatrième aventure avec textes et graphismes de Scott Adams, Voodoo Castle, sous-titré “with superb graphics”, a été écrit en 1978. Le jeu de fiction interactive vit le jour sur Commodore 64 dès 1982. La version originale du jeu (sur support cassette) est celle livrée dans un boîtier en plastique noir mesurant 130 x 90 x 15 mm, sous jaquette noire et blanche illustrée en couleurs, avec le logo Adventure International 4. Le manuel imprimé sur une feuille dépliante contient la liste des aventures commercialisées par Adventure International (numérotées de 1 à 11), une liste d’aides et les instructions de chargement pour les plateformes suivantes : BBC, Commodore 64 et ZX Spectrum. La cassette, pourvue d’un autocollant vert et bleu contient le programme sur les deux faces.

Ordinateur Commodore Amiga 500 dans sa boîte d’origine (en bon état), avec les polystyrènes (en très bon état), sa documentation (comprenant le Manuel de l’utilisateur A 500 en Français, et le Manuel d’utilisation Amiga DOS 1.3, également en Français, en bon état mais dont le papier a jauni), son alimentation avec câble, et sa souris d’origine. Câble A/V non fourni.

La plus célèbre cartouche utilitaire sur Commodore 64 en Europe fut la Power Cartridge du hollandais KCS, proche de la Action replay. Elle offre les fonctions suivantes (accessibles en pressant un bouton situé à l’arrière de la cartouche) :

Eggerland 2, Meikyū Shinwa​ (迷宮神話, ou Labyrinth Myth) est un jeu vidéo de réflexion (puzzle) sorti en 1986 sur MSX. Développé et édité par HAL Laboratory, le jeu est la suite de Eggerland Mystery et le second volet des aventures de Lolo. Dans celui-ci, Eden est plongé dans le chaos et subit les assauts d’une tempête surnaturelle. Lolo se rend au château, mais voit de ses propres yeux le roi Egger kidnapper Lala. Lolo suit le vilain jusqu’à un labyrinthe. Afin de pouvoir sauver sa promise, il devra y affronter les forces du mal et traverser avec succès 100 pièces bourrées d’énigmes.

Eggerland Mystery (エッガーランドミステリー) est un jeu vidéo de réflexion (puzzle) sorti en 1985 sur MSX. Développé et édité par HAL Laboratory, le jeu a été conçu par I. Okuyama. Dans celui-ci (comme dans ses suites), vous contrôlez Lolo, un personnage sphérique bleu, non dépourvu d’yeux, de jambes et de bras. Le roi Egger a capturé la princesse Lala, qui appartient à la même espèce de créatures que Lolo, si ce n’est qu’elle rose. Lolo doit donc sauver Lala en traversant les salles du palais d’Egger et en résolvant les nombreux puzzles qu’elles contiennent. Premier opus d’une série célèbre dans le monde entier, et modèle de jeu japonais, Eggerland Mystery est un des jeux à posséder sur MSX.

Premier jeu d’arcade véritablement coopératif, Gauntlet offre une vue du dessus colorée et jusqu’à quatre personnages/joueurs simultanés basés sur des archétypes médiévaux-fantastiques. Les personnages disponibles sont un guerrier/barbare, un elfe/archer, un magicien/sorcier, et une valkyrie/amazone : chacun d’entre eux possède armes et attributs distincts pour offrir une expérience de jeu différent. Le jeu consiste à affronter des hordes de créatures hostiles (fantômes, géants, sorciers et autres) qui déferlent depuis des sortes de générateurs qu’il faut détruire. Les niveaux (plus d’une centaine au total) sont des labyrinthes générés automatiquement. Il est possible d’y trouver de la nourriture qui sert à regagner de l’énergie vitale, des potions qui permettent de regagner de l’énergie magique et des trésors qui permettent de gagner des points d’expérience. Des clefs, enfin, permettent d’ouvrir certaines portes. L’attractivité du jeu est extrême : elle repose sur le principe, simple, qu’il ne faut pas laisser une seconde de répit aux joueurs, ce qui rend le jeu très prenant.

Version mise-à-jour pour intégrer les lecteurs de disquettes de cet ouvrage de référence désormais classique de Data Becker (éditeur allemand), traduit en Français par Micro Application et imprimé en France. L'achevé d'imprimer est daté de janvier 1986.

Sorcery pour Commodore 64 (1984) est la version originale de ce hit d’action-aventure également adapté sur ZX Spectrum, Amstrad CPC et ultérieurement sur Thomson. Pourvu de graphismes agréables et d’une jouabilité old school (du moins sur Commodore 64), le jeu vous propose de contrôler un magicien qui doit retrouver et délivrer ses 8 collègues capturés par un nécromancien. L’environnement, en vue latérale, comprend une quarantaine de tableaux interconnectés par des portes (un lieu peut donner accès jusqu’à quatre autres lieux), ce qui rend l’ensemble complexe à explorer.

Psytron est un jeu original et relativement oublié (à tort), à la fois de tir et de simulation (accordant un rôle important à la gestion des ressources) : vous incarnez le rôle d’un commandant des forces de la planète Betula 5, le Psytron. Celui-ci se trouve plus particulièrement aux commandes d’une base protégée par un dôme de l’atmosphère fatale de Betula 5. Pour repousser une invasion extra-terrestre, il vous faudra à la fois gérer efficacement cette ultime barrière et repousser les forces ennemies à travers 6 niveaux de difficulté croissante qui combinent action et stratégie. Une présentation détaillée du jeu et sa critique par the Oneliner sont disponibles ici : [1].

Ouvrage de programmation avancée qui fait découvrir le langage machine du Z80 (le processeur de Zilog qui équipe le Sinclair ZX 81) pour tirer le meilleur parti de la machine d’initiation de Sinclair. Contient plusieurs listings de programmes , un desassembleur, un générateur de REM longues, un moniteur d’hexadécimal, etc. Il est publié aux Éditions techniques et scientifiques françaises, dans la collection « poche informatique » dirigée par Alain Tailliar, le directeur de la revue Micro-Systèmes (1984).

Night Shade est un jeu vidéo en vue isométrique à la troisième personne développé pour le ZX Spectrum par les frères Stamper d’Ultimate Play The Game en 1985. Bien que souvent considéré à tort comme un épisode des aventures de Sabreman —le légendaire explorateur—, il constitue un jeu indépendant, utilisant le même moteur (baptisé Filmation II) que Knight Lore, ou Alien 8, auxquels il est souvent comparé, mais avec un scrolling perpétuel pour passer d’un écran à l’autre.

Super Billiards (1983) est un morceau d’histoire du jeu vidéo : il est à la fois un des premiers jeux sortis sur cette plateforme, un des premiers jeux de HAL Laboratory (l’éditeur qui devint un des principaux partenaires de Nintendo à l’époque de la Famicom, avant d’être racheté par ce dernier) et, enfin, le premier jeu de simulation de billard sur MSX, avant celui de Konami. Signé HAL Laboratory, le jeu offre une vue en 2D et en couleurs du dessus de la table. La physique est remarquable, avec une gestion avancée des trajectoires de tir et des rebonds de la boule.

Ouvrage rassemblant les listings de 50 programmes pour Sinclair ZX 81, tous écrits pour tenir dans 1Ko de RAM (il s’agit principalement d’utilitaires, de jeux et de convertisseurs d’unités). Il est publié aux Éditions techniques et scientifiques françaises, dans la collection « poche informatique » dirigée par Alain Tailliar, le directeur de la revue Micro-Systèmes (1984).